Avalon /Anwynn
Aimant particulièrement les mythes celtes et faisant quelques recherches sur le sujet, je me suis dis que ça pourrait être intéressant d'ouvrir une catégorie consacrée aux croyances celtiques et ainsi partager cela avec vous^^
Aujourd'hui c'est donc le mythe d'Avalon, également connu sous le nom d'Anwynn, que je vais aborder. La fascinante île d'Avalon, l'autre monde des Celtes, l'île aux pommes d'or d'éternelle jeunesse dont se nourrissent les dames fées et leurs amants mortels. Avalon est issue de la tradition galloise, c'est un endroit idyllique où régnaient la paix et l'abondance. Il s'y trouvait une fontaine de vin doux et un chaudron de renaissance qui, semble-t-il, est à l'origine du mythe médiéval du Graal.
C'est dans cette île que le roi Arthur, mortellement blessé au combat, fut conduit sur une nacelle enchantée tirée par des cygnes blancs. Il y fut soignée par le fée Morgane, souveraine d'Avalon et grande prêtresse de ce paradis où les Celtes situaient le royaume des morts. La légende affirme qu'Arthur repose encore dans cette île, au coeur d'une colline enchantée, entouré de ses meilleurs chevaliers. Plongé dans un profond sommeil, il s'éveillera lorsque les temps seront venus et régnera à nouveau sur l'île de Bretagne.
Une autre version du mythe raconte qu'Arthur fut amené à Avalon par trois femmes mystérieuses dans un bateau noir, après sa terrible bataille contre l'armée de Modred. Et selon une légende galloise, Arthur perdit la plupart de ses guerriers au cours d'une tentative désespérée de s'emparer du Chaudron magique.
D'après une version du mythe, Excalibur aurait été forgée à Avalon.
Avalon fut traditionnellement identifié à Glastonbury, où la tombe d'Arthur est donc supposée se trouver.
Comme vous pouvez vous en apercevoir il existe différentes versions de la légende d'Avalon, mais cela s'explique assez facilement. Lorsque les Romains se sont imposés ils ont tentés de faire passer le peuple Celte pour un peuple barbare afin de se justifier de leurs agissements. De plus les Celtes transmettaient pratiquement tout à l'orale. Il ne reste donc pratiquement rien, si ce n'est les récits écrits plus tard, ou ce qu'on apportées certaines fouilles.